Les pains de la Grande Suardière au Marché d'art de La Perrière

Les pains de la Grande Suardière au Marché d’art de La Perrière

Sur la photo: François avec Thierry et Cécile Hermeline, dans leur fournil de la Grande Suardière, à La Perrière.

Une fois par année, Thierry et Cécile Hermeline (http://cuisine-bio-hermeline.fr/) donnent un très grand coup. Durant deux jours, à la Pentecôte, c’est le Marché d’art à La Perrière et les Hermeline vendent du pain, des pizzas, des fougasses, des pains briochés, des tartes, biscuits, burgers végétariens, brownies, chaussons aux pommes — et j’en passe — sur la place publique de la grande fête.

Les ruelles de La Perrière se transforment en galerie d’art, les artistes ouvrent leur laboratoire aux visiteurs, les terrasses se remplissent de monde et les fanfares claironnent.

Depuis un mois, les Hermeline ont préparé leur production. Les fonds de tarte, de pâtisserie, les chaussons aux pommes, les garnitures, tout a été soigneusement planifié. Et dans la nuit de samedi à dimanche (car le Marché d’art a lieu un dimanche et le lundi de la Pentecôte), Thierry a commencé la boulange à 23 heures.

J’ai rejoint l’équipe vers 4 heures et demie alors que déjà quelques fournées de pains refroidissaient dans des panières. Nous étions plus d’une douzaine d’amis et de membres de la famille qui ont donné un grand coup de main pour soutenir Thierry et Cécile lors de ce merveilleux événement.

L’atmosphère dans la cuisine et au fournil était légère malgré le rythme intense de production. Humour, autodérision, quelques pauses arrosées de jus de pommes pétillant ont agrémenté une journée emplie de solidarité et du goût de faire partager le bon pain.

Les tables au marché se sont si vite vidées que vers 17 heures nous étions, dans le fournil, sous pression de livrer le plus rapidement possible nos «oeuvres»… Panières remplies de pains, nous avons été accueillis au Marché d’art par des visiteurs gourmands qui désespéraient de mettre leurs mains sur des pains! Sous la tente, la file se prolongeait dans la rue. Tous ont poussé un soupir de soulagement et une exclamation de joie en nous voyant arriver.

Inutile de dire qu’il n’est resté aucun pain cette fin de semaine ci. Vingt-cinq fournées plus tard, en ce mardi matin, je suis encore transporté par l’énergie humaine qui a donné naissance à tous ces pains d’art.