La «dernière douane», écrivait Nicolas Bouvier. C’est-à-dire la mort. On vient au monde avec si peu et on repart peut-être avec encore moins. J’ai beau être au bout du monde (pour certain), il n’en reste pas moins que c’est le «même» esprit qui voyage… en tout cas c’est un ensemble de causes et de conditionnements que j’appelle «moi» qui voyage. Autrement dit, je pourrait être à l’autre bout du monde et ne jamais me permettre d’éprouver l’inconnu. Cette épreuve, je lui résiste souvent. C’est sur un coussin de méditation que j’ai fais la «vraie» rencontre, si ça existe…
Merci!
Merci de m’avoir éclairée, cher ami. En terminant j’ai envie de te transmettre une citation, d’une auteur très inspirante qui a tenu un journal jusqu’à quelques mois de sa mort, Christiane Singer, et qui disait: « Faire des plans d’avenir, c’est aller à la pêche là où il n’y a pas d’eau. Rien ne se passe jamais comme tu l’as voulu ou craint. Laisse donc tout cela derrière toi »…Et plus tard, elle ajoute: » ne jamais oublier d’aimer, exagérément. C’est la seule bonne mesure ».
Bonne continuité François! Je vous embrasse!
]]>Sans vouloir dénaturer le texte, cette question me parle particulièrement et se répond d’elle-même…
« Ne vaut-il pas mieux envisager l’inconnu (du voyage, du voisinage, du village, de la communauté, etc.) comme une part de soi-même que nous pouvons expérimenter directement? »
Et c’est bien vrai que «chaque instant mérite toute [notre] attention.» Je trouve que je l’oublie trop souvent et j’observe quotidiennement que je ne suis pas seul dans cette situation.
Merci. Au bonheur…
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